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 Chelsea Clawfield - Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. - Réveille-toi...

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Chelsea Clawfield
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Chelsea Clawfield


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Date d'inscription : 01/09/2012
Age : 32

~ Mon histoire ~ Mon réveil ~

Localisation : Sûrement dans une chambre.
Occupation actuelle : Mieux vaut ne pas savoir...
Humeur : En manque.

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MessageSujet: Chelsea Clawfield - Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. - Réveille-toi...   Chelsea Clawfield - Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. - Réveille-toi... I_icon_minitimeLun 8 Oct - 13:51

La lumière qui s’immisçait doucement dans la pièce éveilla Chelsea de son sommeil. Et quel sommeil... et quel mal de tête ! Ses paupières se crispèrent avant même qu’elles ne s’ouvrent, comme pour parer à la douleur qui saisissait alors sa tête. Elle porta sa main droite à son front tandis qu’elle s’appuyait sur l’autre pour se redresser, dans un lit qui, après vérification, n’était pas le sien.

Ouvrant un œil, puis le second, la demoiselle observa la pièce dans laquelle elle se trouvait. Ainsi, à mesure que sa vue redevenait nette, elle découvrit les draps de soie rouge qui la recouvraient dans le lit deux places, le sofa de la même couleur, les grandes armoires presque noires et la grande fenêtre entouré de rideaux pourpres. A présent assise, elle essuya ses yeux noircis par le maquillage et cligna plusieurs fois des paupières pour se réveiller totalement. Elle émergea peu à peu, cherchant tant bien que mal l’origine de cette migraine. Une soirée alcoolisée, peut-être ? Aucun visage ni aucun prénom ne lui revenait à l’esprit à cet instant... Mais qui qu’il soit, il devait être riche ! C’est vrai quoi, les dorures sur les meubles, c’était pas tellement utile, si ? Et la douzaine d’oreillers trônant derrière elle ? Baissant son regard sur elle, elle constata qu’elle portait une nuisette rouge qui ne lui appartenait pas -mais lui allant à ravir-. Un cadeau ? Sea se leva pour mieux l’apprécier, tourna sur elle-même comme devant un potentiel public, et sourit du résultat. Ses pieds foulèrent le tapis doux et beige jusqu’à ce qu’elle atteigne la fenêtre, la tête encore lourde. Elle poussa le rideau en velours pour observer l’extérieur qui, à sa grande surprise, ne se situait pas au même niveau que la chambre. D’accord, il était riche. De là, elle pouvait voir un bout de terrain impressionnant et quelque chose qui ressemblait à une grande cabane, plus loin. La visibilité s’arrêtait là, la brume l’empêchant de voir plus loin. Ses yeux quittant l’extérieur pour se poser à nouveau sur son lit, où elle distingua un papier bleu qui lui rappela immédiatement quelque chose. Les lettres.

[Flashback]


Cela faisait un moment qu’elle recevait des courriers de ce qu’elle aimait appeler un A.A. : Admirateur Anonyme. La jeune femme avait commencé à recevoir des fleurs, des roses en général, sur son lieu de travail. Rien de bien extraordinaire jusque là. Sauf qu’un soir, le bouquet avait été accompagné d’une carte. Le mot ressemblait à un poème d’enfant pour une fête des mères :

« Roses are red, Violets are blue, Everything is ok, When we are two. »
Charmant, n’est-ce pas ? L’employée ne vit cependant aucun nom ni adresse auxquels adresser une réponse, et cessa rapidement de se torturer l’esprit. La livraison suivante fut composée de fleurs et de chocolats, avec une carte légèrement plus longue, la complimentant particulièrement sur son physique avantageux. Chelsea s’intéressa d’autant plus à ces réceptions régulières, et attendit la suivante avec impatience. Au bar, tout le monde -sauf le patron- pensait qu’elle avait trouvé la perle rare, mais aucun ne savait ce que les mots, transformés en lettres sous enveloppes, contenaient réellement. Et aussi, pourquoi les lisait-elle uniquement dans le vestiaire lorsqu’elle était sûre et certaine d’être seule ? S’ils avaient lu ne serait-ce qu’un paragraphe, tous auraient compris. Car ce que Mister S. signait n’étaient autres que des lettres enflammées... Et pareilles promesses ne pouvaient laisser la demoiselle insensible. Il mettait ses sens à rude épreuve, lui qui ne dévoilait toujours pas son identité, et elle, elle... Tout ce que la jolie métisse souhaitait, c’était d’abandonner la théorie pour la pratique. Seulement, pas un seul numéro, ni le moindre nom. Comment le retrouver ?

Et un jour, un rendez-vous. Une adresse, un horaire. Sea prit congé sans réfléchir, s’était mise sur son trente-et-un, et s’était rendue au lieu prévu légèrement en avance puisqu’elle ignorait tout de cet endroit et craignait d’arriver en retard. Etait sortie de la voiture, eh puis plus rien. Elle s’était réveillée ici.

[/Flashback]
Rejoignant le lit, elle s’allongea sur le ventre pour attraper le morceau de feuille bleu, et le lit en peinant pour se concentrer :

« Ma chère Chelsea,
Te voici chez moi, bienvenue en mon antre. Sois sage.
S.
»
Elle reconnut l’écriture manuscrite, le papier... Mais ne comprenait pas toujours pas pourquoi cette nuit restait un trou noir dans son esprit. S’effondrant encore une minute ou deux sur sa couette si agréable, elle ne se releva que lorsqu’un courant d’air parcourut son dos et la fit frémir. Alors, elle sortit de la chambre par l’une des deux portes. Là se trouvait une salle de bain au design très class, chic et sombre comme elle l’adorait. Décidément, il avait du goût pour les jolies choses. Puisqu’elle avait froid, elle enfila une robe de chambre blanche dans une matière des plus agréables, puis se refit une petite beauté avant de sortir. Elle emprunta alors la seule autre porte et se retrouva devant une grosse valise noire, dans une pièce similaire à la chambre, avec des canapés remplaçant lit et armoires. Sublime. Oui, Sea aurait sûrement apprécié de vivre dans un tel endroit... Mais à présent, il fallait qu’elle rencontre son hôte. Elle poussa la valise sur le côté et l’ouvrit par curiosité, pour y découvrir avec surprise des affaires lui appartenant. Qui avait bien pu faire ça ? Relevant instinctivement les yeux, elle tomba sur un autre point rouge lumineux. Il aimait beaucoup mater visiblement... Soit. Il était vraiment temps de partir en exploration. Prenant son courage à deux mains, elle jeta un dernier regard à « ses appartements », et les quitta.
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